Le mercredi 12 octobre dernier, nous avons eu la chance de nous entretenir avec Marc-André Rioux, chanteur principal du groupe Lendemain de veille. Celui-ci nous a parlé de sa réaction face au gain de leur trophée dans la catégorie « Groupe de l’année », obtenu lors de la neuvième édition du Gala country ainsi que de sa stupéfaction d’être nommé au prochain gala de l’Adisq, diffusé le 6 novembre. Une interview franche et révélatrice, au cours de laquelle régnait un climat détendu !
1) Comment présenterais-tu Lendemain de veille à la partie du public qui vous connaît moins ?
Je dis tout le temps que Lendemain de veille, c’est un groupe de rock agricole. C’est le style qu’on a inventé pour nous même, du rock agricole. Puis, je dis tout le temps que c’est comme une espèce de mélange entre un party de Saint-Jean Baptiste puis le Jour de l’An. Alors c’est souvent comme ça que je présente la patente.
2) Si tu avais la chance de collaborer avec l’artiste, ou le groupe, de ton choix, lequel serait-ce ?
On a eu la chance de collaborer avec pas mal de groupes, pas mal d’artistes, mais au sommet je dirais, au top du top, ce serait pas mal Les cowboys fringuants.
3) Y a-t-il une musique fétiche, un morceau que ton groupe joue lors de chaque spectacle ?
Il y a une chanson qu’on a jouée depuis les quinze dernières années puis qu’on joue encore, c’est la chanson Y’a pas grand chose dans l’ciel à soir, de Paul Piché. Celle-là, c’est une tune qui nous a suivi depuis très très longtemps et même, maintenant qu’on ne joue plus de covers comme on appelle, ben celle-là, elle fait encore partie du show.
4) Entre interpréter des reprises ou bien tes propres compositions, comme ce fut le cas pour ton plus récent album Le party est pogné, qu’est-ce qui t’allume le plus ?
Maintenant, c’est de faire nos propres compostions, mais pendant les dix premières années de Lendemain de veille, ou les douze premières années, on a fait que du cover, que des reprises. Cependant, là, nous avons la chance d’avoir deux albums alors on peut se permettre de faire NOS chansons.
5) Y a-t-il un processus de création en arrière, quand tu écris les textes ?
Oui, oui, c’est moi qui écris les textes et quand je le fais, j’essaie vraiment de penser au personnage de Lendemain de veille parce que Lendemain de veille, c’est un personnage pour moi. J’essaie donc de penser à ce personnage-là pour écrire quelque chose qui lui convient à lui, à cette personne-là (rires).
6) Comment as-tu accueilli ta première nomination au Gala de l’Adisq ?
On a été vraiment surpris (rires), on ne s’attendait vraiment, mais vraiment, pas à ça. On n’est pas le genre de groupe, je pense, qui reçoit souvent ces genres de nominations dans des galas comme ça, alors on a été vraiment surpris. Puis, ça nous a redonné, parce que tu sais, on est sur le bord d’entamer notre troisième album, ça nous a donné beaucoup d’énergie puis beaucoup de volonté. La volonté de vouloir continuer, de vouloir en sortir un meilleur encore, alors ça nous a redonné pas mal de pep.
7) Pour toi, que représente le fait d’être le chanteur d’un groupe qui a été sacré « De l’année » au dernier Gala Country ?
Ça, c’est vraiment spécial parce que je ne me suis jamais considéré comme un chanteur. Je me suis tout le temps vu comme un musicien et tout, et je suis vraiment amoureux de la musique. Mais là, savoir que je suis le chanteur du groupe de l’année country, c’est vraiment spécial, mais souvent je l’utilise plus en riant. Tu sais, dans des contextes avec des amis, en leur disant « Hey, oublie pas que tu parles au chanteur du groupe country de l’année », mais sinon je n’utilise pas ça du tout. Je trouve ça vraiment le fun, mais c’est ça. J’essaie de ne pas m’enfler la tête avec ça.
8) À tes yeux, quel est le highlight de ta carrière, le moment dont tu es le plus fier ?
Un qui nous a vraiment marqué et qui a tout changé, c’est notre entrée aux 2 Pierrots, parce qu’on a eu la chance de jouer dans cette boîte à chanson pendant 10 ans. Alors notre passage aux 2 Pierrots a vraiment tout changé, nous a permis de devenir le band qu’on est devenu aujourd’hui. Et je dirais que le lancement de notre premier album aussi en 2017, l’album 1000 bouteilles, ce sont deux éléments clés que si on n’avait pas passé par ces étapes-là, on ne serait pas là où nous sommes aujourd’hui.
9) Finalement, qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?
Hum, je dirais plein d’autres albums, puis plein d’autres spectacles devant plein d’autre monde. Ce serait parfait (rires) !
Nous lui souhaitons, ainsi qu’à Lendemain de veille, le meilleur qui soit pour la suite de leurs carrières et le remercions de nous avoir accordé quelques minutes de son précieux temps. Vous êtes invités à suivre ses projets futurs, quels qu’ils soient. En effet, il représente plus qu’un musicien prolifique, c’est d’abord et avant tout un être humain sensible et allumé, à la constante recherche de plaisir à propager.