Balado

Ici Première, une nouvelle saison qui promet !

À la fin août, ICI Première effectuait le lancement de sa saison 2022-23. À cet événement, étaient présents les animateurs Patrick Masbourian, Paul Journet, et Franco Nuovo ainsi que les animatrices Emilie Perreault, Karyne Lefebvre, Rose-Aimée Automne T. Morin, Marie-Louise Arsenault, Catherine Perrin, Rébecca Makonnen ; tous invités à présenter le concept de leur nouveau projet radiodiffusé. Animé par Caroline Jamet, ce moment, autour d’une table ronde, s’est déroulé dans une ambiance professionnelle décontractée, petites bouchées offertes. Notre média a eu la chance d’y assister, recueillant les propos d’artistes qui ont notamment discuté des objectifs visés par le biais de leurs projets respectifs.

Une directive était énoncée d’entrée de jeu par Sylvie Julien, première directrice d’Ici Premièreà tous les artisans présents : « En une minute, parle-moi de ta nouvelle émission. » Voici ce que les nouveaux, sans oublier les plus établis qui se lancent pieds joints dans une aventure débutante, animateurs pensent de ce qu’ils s’apprêtent à commencer :

Patrick Masbourian au sujet du retour de Tout un matin, diffusé en semaine de 5 h 30 à 9 h

« Nous avons lancé la 4e saison ce matin, donc on poursuit sur notre belle lancée. Au cours des prochains jours, toute l’équipe régulière sera de retour en onde. C’est-à-dire, autour de moi, Eugénie Lépine-Blondeau, Roseline Filion, Hugo Lavoie à la revue de presse, Véronique Mayrand puis Yves Desautels. Tous les chroniqueurs vedettes seront là aussi. Si vous avez écouté l’émission ce matin (15 août), vous avez déjà entendu Sébastien Bovet, Chantal Hébert et Michel Desautels. Dans les ajouts, le premier s’est fait dans notre groupe d’analystes politiques. C’était important pour nous de revoir ce groupe-là, à l’aube de la prochaine campagne électorale. S’ajoute donc à l’équipe Emilie Nicolas, chroniqueuse que vous lisez notamment dans Le Devoir, et Michel Courchesne. Nous sommes très contents, on a conclu la saison dernière avec lui. On l’a amené en équipe avec Dimitri Soudas et si on se fie à ce qu’on a entendu lors de la dernière émission de juin, c’est très prometteur (rires). Le vendredi, on veut une ambiance encore plus festive qu’avant, alors s’ajoute notre plus grosse nouveauté de la saison, Paul Houde. Il fait maintenant partie de l’équipe régulière de Tout un Matin. La dernière demi-heure de l’émission, il va conclure la semaine avec nous. Récemment, il m’a dit qu’il allait axer ses chroniques sur les réflexions qui lui viennent quand il regarde l’actualité tout au long de la semaine. Nous serons donc dans la réflexion psychocomique, psychotronique aussi, je dirais (rires). Basée sur des questions qu’on se pose, dont cette obsession des congés, notre émission va partir dans toutes les directions. Le 2 septembre, ce sera d’ailleurs le sujet de sa première chronique. Est-ce encore pertinent de célébrer le travail, la façon dont on le fait aujourd’hui avec la fête du Travail ? C’est une réflexion d’équipe dans laquelle il y aura beaucoup d’humour et d’absurdité. »

Jean-Philippe Wauthier au sujet de La journée (est encore jeune), diffusé de 13 h 7 à 13 h 30 à partir du 5 septembre

« On a 23 minutes pour couvrir l’actualité. Nous essayons de garder l’esprit de La soirée, mais le jour on va faire un peu plus d’actualités. Être une quotidienne, diffusée en direct, va nous permettre de tester notre capacité d’adaptation. Nous allons être en onde à 13 h, mais vous allez nous entendre à partir de la fin des nouvelles donc à 13 h 7. Cela dit, on va commencer à enregistrer cette émission-là de trente minutes à 13 h. » Précisons que Jean-Sébastien Girard sera moins présent que dans le concept original, conflit d’horaire oblige. « Ce premier sept minutes-là qui sera disponible en extra sur OhDio à partir de 16 h 30 va ressembler un peu plus à ce qu’on faisait au début avec Jean-Seb. Le but aussi, c’est la flexibilité. Il ne sera pas là, mais j’aimerais qu’on puisse l’appeler une fois de temps en temps, savoir où il est. »

Emilie Perreault au sujet d’Il restera toujours la culture, diffusé de 13 h 30 à 15 h à partir du 5 septembre

« Le titre de l’émission est inspiré d’une citation de Dany Laferrière. Le lendemain du tremblement de terre à Haïti, il avait dit “Quand tout tombe, il reste la culture”. Nous lui avons demandé la permission de manier un peu sa phrase, ce qu’il a accepté. J’en suis très heureuse. Il sera d’ailleurs le premier invité de l’émission. Moi, la vision que j’ai de la culture, c’est que j’ai envie de donner envie aux gens d’en consommer plus. Je suis en train de bâtir la bande de collaborateurs, aucun ne sera là de manière régulière, tous les jours. On souhaite varier les plaisirs, donc différentes personnes viendront parler de littérature. Parce que ça reste une prédominance littéraire, mais bon, j’aime aussi beaucoup les arts vivants donc on peut faire de la place à tout ça. Nous avons encore trois semaines pour nous préparer. Personnellement, je suis très honorée de ce mandat-là. C’est une superbe tribune. Quand je vais souper avec mes amis, je fais toujours des recommandations, donc je suis contente de pouvoir le faire maintenant sur une base quotidienne avec des auditeurs. »

Marie-Louise Arsenault au sujet de Tout peut arriver, diffusé les samedis de 16 h à 19 h

« Nous sommes en direct le samedi soir. On a un house band, dont le chef d’orchestre s’appelle Paul Charles. C’est un formidable bassiste qui travaille avec Zach Zoya, un rappeur. Ce sont des musiciens que la scène francophone connaît moins, mais ils viennent du gospel. Le spectacle devrait beaucoup groover. L’idée, c’est de faire une revue de la semaine, d’inviter des gens qui ont fait l’actualité dans tous les secteurs : culturel, social, politique. Jean-Philippe Cipriani qui est un collaborateur chouchou revient avec moi. C’est avec lui qu’on avait créé l’actualité vue par les livres au tout début de Plus on est de fous, plus on lit qui a été un segment phare de l’émission. Il revient pour faire une vraie revue de la semaine, éditoriale et sonorisée. Il y aura donc des extraits, des comparaisons, il va remettre en question les propos. Des penseurs seront là aussi pour réfléchir à l’actualité de façon différente. Il va y avoir des performances, des lectures. Des acteurs, des musiciens seront également impliqués. Un super projet ! »

Franco Nuovo au sujet de Dessine-moi un matin, diffusé les samedis à 7 h ainsi que les dimanches à 6 h, dès le 20 août

« Le dimanche, Dessine-moi un matin restera dans le même ton que Dessine-moi un dimanche. Quelques rajouts, mais avec les mêmes collaborateurs et des interviews. Peut-être un peu plus de musique, cependant ! Le samedi matin, c’est l’équipe de base : Katerine Verebely, Kéven Breton, Ève Christian, Caroline Morin. Elles vont être là, permanentes. Nous aurons des collaborateurs, dont Marthe Laverdière en horticulture et Isabelle Porter qui parlera des régions. Nous allons aussi parler de gastronomie avec Antonin Mousseau, par exemple, puis Charles-Antoine Crête. Bruno Guglielminetti fera de la techno ; Alexandra Szacka s’est manifestée de Florence pour couvrir l’Europe, nous ne pouvions refuser. Ensuite, il y aura une brochette changeante de collaborateurs qui feront l’actualité. La dernière heure, elle, sera réservée au plaisir avec entre autres Stéphane Laporte qui aura au moins trente minutes pour participer, intervenir, puis collaborer. En musique, nous n’avons pas de critique musicale classique, mais Alexandre Da Costa s’est manifesté pour venir démocratiser la musique. Le seul présent le samedi et qui revient le dimanche, c’est Michel Coulombe pour nous raconter le cinéma. »

Rebecca Makonnen au sujet de De l’huile sur le feu, diffusé les dimanches à 18 h

« Je ferai le pont entre Jeannot Barbecue et C’est fou. On sera en direct et discutera avec une gang de femmes tannantes, irrévérencieuses, pertinentes et baveuses. Quelques-unes seront toujours là, dont Christiane Charette, Sarah-Maude Beauchesne et Sarah-Maude Destinée. Nous allons parler de ce dont on ne peut pas parler la semaine qui a précédé, de ce qui s’en vient et sur quoi les gens devraient se focaliser. Il y aura des conversations, des interviews. Chaque dimanche, Catherine Éthier va revenir nous aider à composer avec l’angoisse d’une autre semaine, du retour à la routine. Les Shirley, groupe punk féminin, ont signé notre thème musical. Elles sortiront également un album le 18 octobre. »

Jean-Sébastien Girard au sujet de Jeannot Barbecue, diffusé les dimanches à 17 h 

« C’est un cabaret, un talk-show. En fait, c’est une espèce d’acteur studio sous drogue de synthèse (rires). C’est une grande entrevue, très ludique, où tout peut arriver. On retrace le parcours de quelqu’un qu’on aime beaucoup. Pour l’instant, on commence avec de jeunes humoristes tels que Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques, Rosalie Vaillancourt, Arnaud Soly. On va retracer avec eux leurs parcours, dans une ambiance ludique avec plein de surprises. Ça s’appelle Barbecue pour le petit côté roast. Je serai entouré de deux petits poulets, de jeunes humoristes, pour rendre hommage à cette personne-là. Je pense à Anthony Robillard et Colin Boudrias que j’ai connu il y a quelques mois. Nous voulons aussi faire des découvertes. Ils dénichent des trucs qui les inspirent dans le parcours de l’invité, font une chronique, une performance, un radio-théâtre avec un moment qui lui est arrivé, etc. Nous allons fouiller dans le parcours de l’invité ainsi que dans ses archives. Ça se passe devant public, sur la grande mezzanine avec permis d’alcool. Il y aura une sorte de vérité et conséquence, un questionnaire crème ou traditionnel. C’est intéressant, parce qu’il y a aussi des sujets profonds. Nous irons dans toutes les directions. »

Karyne Lefebvre au sujet de Dis-moi ce que tu lis…, diffusé les mardis 21 h dès le 6 septembre 

« Le projet, c’est essentiellement Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es. On va explorer l’univers littéraire d’un auteur ou d’une personnalité liée au monde du livre, un auteur-compositeur par exemple. Le but, c’est de nous faire redécouvrir quelqu’un qu’on connaît déjà, mais à travers ses lectures, celles qui ont été fondatrices dans sa vie. Aussi, en tant que lecteur, redécouvrir des auteurs qu’on connaît déjà en plus d’apprendre à en connaître d’autres. Chaque semaine, le public repartira avec une pile de suggestions de lectures, un peu hors du temps. Ce qui signifie que nous ne suivrons pas nécessairement la cohue de sorties des bouquins de la rentrée. »

Rose-Aimée Automne T. Morin et Paul Journet au sujet de Les idées folles, diffusé les jeudis 21 h 

R-A : « C’est une émission dans laquelle on va s’inspirer de l’air du temps, mais aussi de nos propres obsessions pour orchestrer deux discussions chaque semaine. Des discussions où on va réunir des penseurs, des gens connus, des gens intelligents, mais capables d’explorer le champ gauche puis, concrètement, dans la première émission on s’inspire du fait que je suis obsédée par l’apocalypse. Je suis convaincue que c’est la fin du monde et que je ne suis pas outillée pour y faire face, alors Paul a suggéré qu’on prenne un angle positif et qu’on s’interroge sur les opportunités que nous pouvons saisir par rapport à la fin du monde. »

Paul : « Les gens qu’on a invités seront parfois des poètes, des intellectuels, un avocat, un écrivain, un chanteur rock, et même un économiste. Le but de l’émission, c’est aussi de créer des rencontres entre des gens qui, sans l’émission, ne se seraient pas forcément rencontrés. Des gens qui viennent de différents endroits, de différents milieux, et qui peuvent apporter un choc d’idées. Des idées que nous n’entendrions pas ailleurs et qui, eux non plus, n’entendraient pas, car, sans nous, ne se parleraient pas. Quelque chose peut se passer, on veut créer des moments comme ça. Nous prendrons un pas de recul par rapport aux sujets sociaux, les aborderons de manière un peu plus oblique, en pas de côté. Aller chercher le côté sérieux dans les sujets qui peuvent à priori avoir l’air frivoles. Ou, au contraire, prendre des sujets lourds et aller chercher un peu de folie là-dedans. »

Stéphane Leclair au sujet de Les Grands Entretiens, diffusé les mercredis 21 h 

« Je me suis vu confier cette année l’animation d’une émission indémodable. C’est le concept le plus simple, mais tellement beau. Passer une heure avec une personnalité marquante. On s’assoit, on prend le temps, on s’écoute, on se dévoile. Là, on a commencé à faire des listes d’invités et c’est des pages et des pages de personnalités marquantes qui n’ont pas encore été reçues. De nouvelles générations qui se sont maintenant imposées, on va recevoir dans les premières semaines Charlotte Lebon qui a ébloui le monde à traiter de miss météo en France et qui, depuis, a une carrière incroyable comme actrice et réalisatrice. On veut mettre l’accent sur cette nouvelle génération-là. On va aussi jouer avec certains anniversaires culturels qui deviendront le fil conducteur d’un grand entretien. On va recevoir très bientôt Daniel Lavoie pour les 40 ans d’un album qui a changé sa vie, Tension Attention, sur lequel on retrouve la superbe chanson Ils s’aiment. Ce qui est formidable, c’est qu’une heure, ça passe tellement vite. C’est une chance inouïe. »

Catherine Perrin au sujet de Feu vert, diffusé les dimanches 15 h, à compter du 20 août 

« Je n’ai pas l’intention de vous donner la date de la fin du monde, même si on va faire une émission sur l’environnement, parce que nous ne voulons surtout pas être catastrophistes. Au départ, on a opposé deux mots. On ne veut pas être moralisateurs, on veut être mobilisateurs. Il y a une urgence et l’envie d’avancer. Cet été, on a constitué une escouade, un groupe de chroniqueurs. On les appelle les chroniqueurs enquêteurs, des agents doubles, parce qu’ils sont toujours en duo. Ils vivront des expériences terrain. Le but, c’est de voir où sont les bonnes idées, démêler les bonnes idées des fausses bonnes idées puisqu’il y en a beaucoup en environnement, et essayer des choses concrètement. Ne pas se gêner pour dire où ça bloque, qui nous empêche et retarde de temps en temps le groupe. De temps en temps, nous allons écrire un petit mémo pour un ministère, ou une société de transport pour signaler que leurs idées ne fonctionnent pas comme prévu. Il y aura des histoires de gens qui ont pris des décisions étonnantes dans leurs vies, mais nous ne nous arrêterons pas au côté fleur bleu. Nous ne voulons pas être jovialistes, c’est simplement l’heure d’aller en avant. C’est ce que nous voulons faire. »

En terminant, parmi les nouveautés nous comptons les retours en onde de Patrick Masbourian et Stéphane Leclaire qui prennent tous deux le flambeau de l’animateur précédent. Sans oublier Jean-Philippe Wauthier et Franco Nuovo qui voient leur concept modifié dans le premier cas, allongé dans le second. À tous, nous souhaitons du succès et de l’enthousiasme tout au long de leur contrat. Après tout, c’est l’objectif ultime des émissions de variétés. S’informer, se divertir et comprendre les gens qui nous entourent.

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