Du 10 juin au 24 juillet, l’Arsenal art contemporain accueille l’exposition Frida Kahlo, la vie d’une icône. Faisant le pont entre Griffintown et la Petite-Bourgogne, l’espace d’exposition est facilement accessible à vélo ou en transport en commun. Il est aussi muni d’un grand stationnement donnant sur la rue Notre-Dame. Née d’une alliance entre la Frida Kahlo corporation et Layers of reality, l’exposition débute sa tournée nord-américaine chez nous, à Montréal, avant de poursuivre sa route vers le sud en s’arrêtant dans 8 grandes villes américaines.
Le parcours débute par une longue série de textes, exposés dans un mince corridor, relatant les étapes importantes de la vie de l’artiste mexicaine. La série donne des bases pour le reste du parcours. À vous de voir si vous souhaitez y passer un long moment, ou si vos connaissances préalables vous suffisent. Ensuite, on s’immerge.
Les œuvres numériques reprennent les symboles, la palette de couleur, ainsi que le côté surréaliste de l’icône féministe. Une œuvre, inspirée de sa toile L’hôpital Henry Ford et composée d’objets et de projections, m’a particulièrement touchée. Simplement, mais avec force, elle montre la douleur intense que subissait la jeune femme.
Côté technologies, j’ai fait peu de découvertes. Il faut dire qu’à Montréal, nous sommes très forts en intelligence artificielle. Vidéo mapping, projections 360 o et effets volumétriques se retrouvent de plus en plus dans nos musées, voire au milieu de nos rues. L’illumination du pont Jacques-Cartier en est un bon exemple. L’expérience n’est pas forcément novatrice, mais l’ensemble des œuvres suit la même esthétique, cadence, mélodie.
Je dois avouer que je m’attendais à plus — de couleurs, d’innovations et de réinterprétations de son œuvre. Mais c’est secondaire, j’ai passé un magnifique moment, dans une ambiance intime et familiale. Le coin dessin permet aux artistes en herbes, grands comme petits, de s’attabler et de profiter d’un moment en bonne compagnie, et quelques installations rempliront de joie les instababes et leurs photographes attitrés.es. Il ne vous reste plus qu’à enfiler des lunettes de réalité virtuelle, et à clore votre visite avec huit minutes d’animations.
À moins que vous n’ayez le vertige…
Les billets sont disponibles ici. Bonne visite !
Révision Kim Desormeaux