L’auteure-compositrice-interprète qu’est Flavie, tu la connais probablement du groupe les Bouches Bées. Si cela ne te dit rien, il est grand temps que tu ouvres tes horizons musicaux mon ami, et que tu laisses entrer la douceur et la vérité que Flavie a à te raconter. Un premier album solo a été présenté au public en 2011, puis deux autres opus ont suivi au travers les années.
Dans le cadre des Sessions Jardin, Flavie est la quatrième artiste qui figure dans cette deuxième saison. Vous pourrez visionner son épisode dès jeudi le 12 août 2021.
Présentation
Nom : Flavie Léger-Roy
Ville d’origine : Montréal
Style musical : folk-rock
Inspirations musicales : « Daniel Bélanger, Simon & Garfunkel, Beatles, Ani Difranco, Crosby, Stills & Nash. »
Accomplissements et réalisations : « Trois albums solos (Un an debout en 2011, Brûler dehors en 2015 et Ce chapeau est trop grand pour moi en 2020). Nomination au Canadian Folk Awards pour auteur-compositeur-interprète francophone de l’année, Prix des entrées en scène Loto-Québec au Festival Vue sur la relève, nombreux festivals (Tadoussac, FrancoFolies, Coup de cœur francophone). Membre du groupe les Bouches Bées, dont les deux premiers albums ont reçu des nominations au gala de l’ADISQ dans la catégorie album de l’année-country. »
Chansons qui figurent dans ma liste de lecture en ce moment : « Madeleine (Marie-Eve Laure), La nuit les échos (Émilie Proulx), Chalet (Comment debord), Tatouage (Pierre Lapointe), Réservoir (Josianne Paradis). »
Rêves et objectifs à atteindre professionnellement : « Avoir une certaine reconnaissance du milieu… »
Artiste avec qui je rêve de faire une collaboration : « Émilie Proulx, Sarah Toussaint-Léveillée, Ariane Moffatt. »
Un peu plus sur Flavie…
Comme autrice-compositrice-interprète, où puises-tu ton inspiration, tant pour tes paroles que pour tes mélodies?
« Je m’inspire évidemment de ce que je vis, en particulier de mes écueils, que je me fais un devoir d’aborder avec le plus de franchise possible, sans essayer de les éviter. Je me bats contre le “quand on veut, on peut” et contre le positivisme toxique, c’est peut-être pour ça que mes textes sont parfois un peu sombres, mais j’essaie toujours d’y mettre de la lumière, dans le sens où il y a quelque chose de très beau à accepter les difficultés qu’on rencontre, à les absorber, puis à apprendre à vivre avec. Pour les mélodies, je suis très instinctive, mais je m’efforce d’écrire de la musique que j’aurais envie d’écouter; mes humeurs dictent souvent l’ambiance de mes albums. Je suis très inspirée par la musique que j’écoute. »
Tes visuels d’album sont toujours assez colorés, très tape-à-l’œil tout en étant extrêmement magnifiques! À quel point c’est important pour toi que les pochettes reflètent exactement la vision de ta musique?
« Mes pochettes ont toutes été réalisées par Jean-Philippe Brochu, un bon ami à moi qui a une grande sensibilité musicale. Nous prenons toujours beaucoup de temps pour réfléchir à l’image qui représentera l’album et nous essayons de ne pas aller là où on nous attend. Je rechigne à mettre mon visage depuis le début, Jean-Philippe a toujours respecté ce désir-là, et il est allé chercher des textures, des ambiances dans toutes les pochettes. Ma préférée est la dernière, celle de Ce chapeau est trop grand pour moi : la photo a été prise à Glen Sutton, sur le terrain de ma tante, où j’ai passé beaucoup de temps dans mon enfance. L’album a un ton assez nostalgique pour moi et je trouve que la photo est parfaite en ce sens. La contemplation du passé et à la fois de l’avenir, puis de la nature, à la fois splendide et inquiétante; c’est beaucoup ce que je dis dans ma chanson “Où est-ce qu’on s’en va”. »
Flavie sera en spectacle avec les Bouches Bées
le 14 août à Trois-Pistoles,
le 26 août à Sainte-Adèle
et le 12 septembre à Montréal.
En collaboration avec l’équipe de Les Sessions Jardin.
MTL PRESSE 