Coup de coeur, Exclusivité

[Coup de cœur] MTL PRESSE présente : Hologramme!

Aujourd’hui, j’vais vous parler d’un artiste de Montréal bien sympa. Son nom d’artiste, c’est Hologramme. Il fait d’la musique électronique. Sac à papier que c’est plate comme présentation, Antho. J’suis d’accord, mais comme j’ai tendance à publier mes brouillons, vous allez devoir faire avec ça. 

Je te présente cette semaine Hologramme pour notre Série coup de cœur parce qu’il répond à tous les critères qu’on recherche chez mtlpresse.ca : c’est un musicien créatif et talentueux qui vient d’ici et qui se démarque par son indépendance. Je ne plaisante pas, le gars a démarré cette année son propre label Société Holographique de Montréal «pour être en contrôle de chaque aspect de sa carrière et pour ne pas donner le contrôle aux gens qui ne [partagent pas la même passion pour sa musique] » (traduction libre), comme il l’explique au média 6AM. 

Pour rencontrer l’artiste une première fois, je vous suggère d’écouter ses derniers lancements : ce sont des simples qui seront affichés sur son prochain album (CIEL est présentement en préparation). Le 9 juillet dernier, Hologramme sortait son simple Hot Slush Puppie, avec la participation de Claudia BouvetteAG Kone et Mantisse. Le thème de la sensualité de cette chanson se rattache à Royal Air Force, lancée le 11 juin apparaissent Daria Colonna et Émile Schneider. Le 28 mai, la collaboration avec Les Louanges a donné naissance à Loin d’ici, une reprise de la chanson faisant partie de l’album Les années passent de l’artiste Boule Noire, paru en 1977. Le bijou Dream sortait le 15 janvier en même temps que son vidéoclip réalisé par Alexis Belhumeur. Ces quatre pièces vous montreront la diversité et la créativité musicales dans lesquelles se complaît le joueur de musique électronique.  

L’origine d’Hologramme

Clément Leduc, de son vrai nom, choisit son nom d’artiste en fonction de la morphologie bilingue (à peu près) du mot. « Hologramme m’est venu, et j’aimais le fait qu’un hologramme est un enregistrement d’un modèle d’interférence dans la vraie vie. Ça sonne beaucoup comme la manière dont je fais de la musique! » (traduction libre), raconte-t-il à 6AM.  

Derrière la diversité de sa musique se cachent des influences toutes aussi éparses. Parmi elles, on compte Sébastien TellierGriff and HONNE, Donny BenétMydPark Hye JinEdu LoboMuddy MonkÓlafur Arnalds & Nils Frahm et Odezenne. Je laisse votre curiosité aller entrevoir le style de ces artistes. Mais avant cela, écoutez Hana Riani, une influence en matière de piano classique, dont le vidéoclip de F major est d’une beauté saisissante. 

Clément a commencé à jouer du piano classique à l’âge de cinq ans. Sa mère lui achètera un logiciel de DJ amateur et il découvrira le house music. C’est après l’université, où il étudie en jazz, qu’il quitte son emploi de jour pour se concentrer sur sa carrière musicale. Le voilà maintenant producteur et compositeur. 

L’homme derrière la musique

Pour faire le tour du musicien, il ne faut pas oublier l’homme derrière la musique. Afin de saisir ce personnage montréalais, il suffit de l’écouter parler : 

Cette année, je me suis donné comme mission de partager plus de love, d’unir les gens et d’inspirer à rêver. Ce que je fais est simple, ça ne sauve pas de vies, je fais de la musique instrumentale mais j’ai décidé de le faire avec le plus de sincérité et d’authenticité possible. Je le fais chaque jour et c’est là dedans que je suis bon. L’année qu’on vient de vivre a laissée énormément de place à la réflexion et à l’introspection. Je souhaite à tout le monde de s’être questionné sur sa vérité et d’avoir pris le temps de valider son authenticité (ou juste de s’être reposé c’est chill). Ça fait des années que je vis un train de vie tellement rapide et que je voyage sans arrêt mais le vrai voyage, c’est en dedans, sinon on voit rien, on passe à côté de tout (namaste). En 2020, j’ai voyagé. J’ai créé sans arrêt, je me suis plongé profondément en moi et je m’apprête à partager tout ça. Pour la première pièce, le titre de travail c’était DREAM. Je trouvais ça vraiment fucking quétaine mais en même temps, c’était ça. Quand tu rêves, tu crées. 

Hologramme, sur sa page Facebook

hologramme.mu

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