Personnellement, quand on me parle de roadtrip, d’été, d’amitié et de nostalgie, je ne peux m’empêcher de me remémorer En route vers nowhere, de l’auteure Sophie Laurin. Vous aussi, right?
Publié en 2020, ce roman empreint de nostalgie nous transporte dans l’univers de Sara et Sébastien, amis depuis toujours, qui arpentent les routes du Québec ensemble. Dernièrement est parut la suite indirecte, Fausses routes. Ce deuxième roman met l’emphase sur un personnage secondaire du premier tome, Marjorie. Maintenant qu’à l’aide de ces bouquins nous avons découvert l’univers des personnages de la romancière, j’ai voulu plonger dans l’univers estival et coloré de l’auteure, Sophie Laurin!
1. Au Québec, l’été rime avec roadtrip! Raconte-nous ton meilleur souvenir d’été, où tu as arpenté les routes, à la recherche de découvertes, de plaisir et de souvenirs à emmagasiner. « L’été dernier, je suis partie avec mon chum sur la Côte-Nord. On avait comme objectif de se rendre jusqu’au bout de la route 138, à Kegaska, et on l’a fait! En chemin, on s’est arrêtés un peu partout, dans les plus grandes villes comme dans les plus petits villages. Le nombre de guédilles au crabe et au homard qu’on a mangé, je vous dis pas! Tout m’a rendue joyeuse dans ce voyage-là: les gens rencontrés sur la route, les paysages magnifiques et le plaisir de faire des kilomètres en voiture avec mon chum à jaser de tout et de rien. »
2. L’été, on cherche constamment à se faire des playlists qui bougent et qui font plaisir! Tant pour l’entraînement, que le ménage ou les virées en bagnole. Toi, on retrouve quoi dans ta liste de lecture estivale? « On retrouve des chansons dont je connais toutes les paroles par cœur. Ça passe de la pop bonbon du début des années 2000 aux vieux succès souvenirs, en passant par les hits de l’heure. Une chanson que j’aime particulièrement c’est Build Me Up Buttercup du groupe The Foundations. C’est impossible pour moi de ne pas la chanter à tue-tête lorsqu’elle se met à jouer! »
3. Pour toi, une parfaite soirée d’été, ça ressemble à quoi? « C’est un souper qui s’étire pendant des heures avec les gens que j’aime. Dans le genre où l’on reste dehors même s’il est tard et qu’il fait noir, parce que personne n’a envie de rentrer tellement on a du fun ensemble. Point bonus de bonheur si l’on entend des bruits de criquets et qu’on peut faire l’observation des étoiles dans le ciel. »
4. Est-ce que l’été, le beau temps et tout ce que ça comprend, constitue en une source d’inspiration pour l’auteure que tu es? « Oui, vraiment. J’aime aller passer du temps au parc pour écrire. C’est souvent là que naissent les meilleures idées, je trouve. J’observe la dynamique des gens qui m’entourent et je m’en inspire pour écrire certaines scènes. C’est au parc que l’histoire d’En route vers nowhere a pris forme dans mon vieux cahier de notes. »
5. Ton endroit de prédilection pour profiter de la saison estivale? « Je dirais le Jardin botanique de Montréal. C’est mon endroit bonheur par excellence. Je m’y rends chaque semaine ou presque. Ça me fait un bien fou de contempler les fleurs, de regarder les tortues qui nagent dans l’étang et de me promener dans les sentiers de l’arboretum. »
6. Es-tu une fille de sport d’été? Y a-t-il des chances qu’on te croise sur un terrain de tennis ou en plein de jogging dans les rues de la métropole? « Vous avez plus de chance de me croiser sur une piste cyclable en train d’essayer de gérer mon cadenas en U qui frappe le guidon de mon vélo parce que je tarde à acheter un support pour le faire tenir. 😉 Pour moi l’été, c’est des parties de mini-putt et de ping-pong, des longueurs de piscine et des sorties en kayak. »
7. Es-tu plus du genre camping, guimauves et histoires autour du feu, ou bien hôtel, spa et massage en plein air? « Je prends les guimauves et les histoires autour du feu, mais je troque la tente pour un chalet. Je ne suis pas une grande fan des toilettes sèches et des squats en forêt qui offrent mes fesses comme un buffet à ciel ouvert aux maringouins et aux mouches noires. »
8. Plusieurs personnes ont l’habitude des minis vacances en famille et en font une tradition chaque année. Est-ce le genre d’activités que ta famille et toi faites, ou vous êtes plus du genre spontané, sans tradition quelconque? « Dans ma famille, on n’est pas très activités de groupe. On est des jaseux, alors on se rencontre pour le brunch ou pour le souper, et on s’assoit sur le patio de l’un ou de l’autre pour jaser pendant des heures. »
9. On lit beaucoup trop de romans et on regarde trop de films, peut-être… Mais, à l’adolescence, ou même à l’âge adulte (on juge pas, hein!), as-tu déjà été au cœur d’une fameuse love story estivale et éphémère? « Quand j’étais adolescente, je rêvais de vivre ce genre d’histoire là avec un bel inconnu rencontré par hasard au détour d’une rue. (Moi aussi je regardais trop de films et je lisais trop de romans!) Finalement, ça n’est jamais arrivé. Ou du moins, pas comme je l’imaginais. Je me souviens d’un été, il y a une dizaine d’années où j’avais embrassé un gars en pleine canicule. On suait tous les deux abondamment du visage. Ce n’était pas romantique pour deux cennes. Au final, j’ai eu plus envie de me coller la face contre le ventilateur que contre lui. »
10. L’hiver, on a hâte au beau temps et à l’été! L’été, on a hâte aux couleurs et aux pumpkin spices à profusion. Es-tu prise dans ce tourbillon aussi, ou tu arrives à te poser et profiter pleinement de ce qu’apporte chaque saison? « J’arrive à en profiter pleinement de plus en plus. Pour moi, le truc, ça a été de me trouver des activités pour chaque saison. Mais je dois avouer que rendu au mois de février, j’ai souvent hâte que le printemps arrive! »
Si ce n’est déjà fait, procurez-vous les romans de Sophie Laurin sur leslibraires.ca.
Suivez l’auteure sur les réseaux sociaux!