Trop souvent, on confond « saines habitudes de vie » et « activité physique » avec « perte de poids ». Ce n’est quand même pas faux; c’est vrai qu’en bougeant davantage et en adoptant de saines habitudes, une perte de poids peut s’en suivre… Mais là n’est pas la question! Les bienfaits en général sont tellement plus grands. Décrochons un peu de la perte de poids en tant que tel, et accordons davantage d’importance à l’impact positif global des saines habitudes, sur notre corps au quotidien et sur le long terme.
Vieillir sans être vieux
Plus les années passent, plus je réalise que ça ne me dérange pas de vieillir… Mais je ne veux pas être vieille. La différence? Lorsque j’aurai plus d’années derrière que devant moi, je veux pouvoir être encore vive d’esprit, avec le moins de contrainte physique possible. Je souhaite que la retraite soit vivifiante, empreinte de plaisir et que plusieurs projets palpitants m’attendent. Dans cette optique, c’est ici qu’adopter de saines habitudes entre en ligne de compte. C’est maintenant, alors qu’on est dans la vingtaine, la trentaine, qu’il faut faire les bons choix pour permettre à notre belle machine qu’est notre corps, de nous supporter encore longtemps. Bouger de façon régulière permet de prévenir le déclin cognitif, en plus d’améliorer notre endurance, notre force musculaire et notre flexibilité.
Et ça, c’est sans oublier que bouger améliore la santé cardiaque et les capacités à l’effort. La tension artérielle se voit également être diminuée, voir stabilisée.
Un mental en santé
Quand on bouge, notre cerveau est hyper stimulé et sécrète davantage de sérotonine. De quessé? La sérotonine agit comme un antidépresseur naturel; ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle « l’hormone du bonheur ». Il s’agit d’un acteur important au niveau de notre sommeil, de notre agressivité, de nos habitudes alimentaires ainsi qu’au niveau de la dépression. C’est pourquoi qu’en sécréter régulièrement ne peut qu’être bénéfique à notre mieux-être et notre santé mentale.
En s’activant, on sécrète également des endorphines, dont de la dopamine. Celle-ci est surnommée « l’hormone du plaisir », qui diffère de la sérotonine. Pour en ressentir les bienfaits, on doit être intensément actif durant 30 à 45 minutes. Les endorphines aident à réduire le stress et l’anxiété. Étant moi-même atteinte d’un trouble d’anxiété généralisée (T.A.G.), c’est le genre de bienfait qui me parle énormément!
L’activité physique ayant un impact direct sur la qualité de notre sommeil, on dort beaucoup mieux et inévitablement, ça a des bienfaits sur notre humeur et nos performances. Les journées sont plus agréables, on se sent bien, et surtout, reposé!
La fréquence
On doit bouger combien de fois par semaine pour voir des résultats significatifs? Tous les jours. Et là, je ne parle pas de faire de gros entraînements intensifs sept jours sur sept. Au contraire! Il faut écouter son corps, et que bouger soit plaisant et naturel. L’activité la plus simple au quotidien, c’est bien évidemment la marche. 15 minutes, 20 minutes, 40 minutes… En autant qu’on s’active un minimum. Seul, en couple, avec les enfants… Tout est possible et prendre l’air fera du bien à tout le monde.
Cibler des activités physiques qui nous interpellent, qui nous tentent, c’est la clef. Il faut être curieux, ne pas avoir peur d’essayer de nouvelles choses. Pour ne pas que bouger devienne un fardeau, c’est vraiment important d’opter pour des sports ou des activités qui nous stimulent. Que ce soit le zumba, l’aérobie, le vélo, la nage, le gym… Les possibilités sont immenses! Il doit bien y avoir UNE façon de bouger qui vous intéresse plus qu’une autre. N’ayez pas peur d’essayer! Question de vous motiver davantage, pourquoi ne pas s’activer avec un ami (ou des amis!)?
Pour que ça demeure plaisant et payant sur le long terme, optez pour des séances sportives plus courtes, mais plus récurrentes.
Sources : Institut de cardiologie de Montréal /
Le Cerveau – McGill / Brunet /
Passeport Santé / Familiprix
Crédit photo : Alex McCarthy