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Martin Théberge : Pourquoi parrainer un enfant, lorsqu’on peut parrainer une classe complète ?

Je qualifierais Martin Théberge comme étant quelqu’un à qui les choses réussies. Je le qualifierais également comme étant une âme extrêmement généreuse, qui aime donner au suivant. Rédiger ceci était une initiative personnelle, à laquelle le chanteur a donné son feu vert, lors d’une conversation téléphonique un soir de janvier. Je préfère clarifier que ceci est rempli de bonnes et sincères intentions, que Martin souhaite faire du bien aux gens, en dépit des likes et de l’admiration. « Ça te dérangerait si j’écrivais un petit quelque chose là-dessus? Me semble qu’un peu de beau, avec tout ce qui se passe, ça ferait du bien à tout le monde. » lui ai-je dit, pour lui vendre mon idée. Alors nous voici, à jaser du Coconut Club de Phuket.

Étant un grand voyageur, Martin Théberge a mis les pieds un peu partout sur le globe, à la recherche d’endroits magnifiques à découvrir aux côtés de son conjoint, Christopher Murray. « Quand je voyage, je suis toujours en train de dire à Chris “Il faudrait trouver un orphelinat où aller passer 2-3 jours” », me raconte Martin. Suite aux nombreux voyages des amoureux, quelques orphelinats à travers le monde peuvent désormais profiter d’une aide financière de leur part.

Le Coconut Club

Où j’accroche le plus, c’est quand il me parle d’un établissement en particulier, à Phuket en Thaïlande. Cet endroit est d’abord et avant tout un lieu d’enseignement. Grâce à la fondation Phuket has been good to us, 700 enfants âgés entre 4 et 18 ans peuvent bénéficier de cours d’anglais, de science ainsi que de mathématique. Il s’agit d’un organisme qui a vu le jour suite au tsunami de 2004, après que le système d’éducation ait gravement eu besoin de support pour l’enseignement de l’anglais.

Sur ces 700 jeunes, plus de 200 d’entre eux sont pensionnaires et dorment dans des dortoirs, faute d’avoir d’autre endroit où vivre. Certains n’ont plus de maison, d’autres n’ont plus de parents, et quelques-uns ne peuvent tout simplement pas rentrer à la maison… Ils peuvent visiter des membres de la famille élargie à l’occasion, mais autrement, les jeunes demeurent sur ce grand site, situé près de la plage. Un lieu très propre, où il semble faire bon vivre, malgré les circonstances.

Un programme parascolaire du nom de Coconut Club a été mis sur place pour justement permettre à ceux qui sont moins privilégiés, d’avoir des activités après la classe. Faire des arts, du bricolage, jouer à divers jeux, apprendre à cuisiner, pratiquer leur anglais; Le Coconut Club, c’est tout ça. C’est une famille. Piloté par des enseignants et des bénévoles, et le programme recueille des dons pour l’épanouissement de ces enfants et l’exploration de leurs intérêts.

Donner au suivant

Ça doit faire 5 ans maintenant que Martin et Christopher contribuent à l’éducation et aux soins de quelques jeunes du Coconut Club. Oui oui, quelques jeunes! Pas un, ni deux. L’équivalent d’une classe complète bénéficie de support financier, pour la scolarité, les soins, les vêtements, aller chez le dentiste, etc. Et le plus beau? Malgré la distance, ces enfants gardent contact avec leurs « parrains » par l’entremise du réseau social Facebook, et se parlent chaque semaine, ne serait-ce que pour se faire un simple coucou. Certes, les différents fuseaux horaires ont un impact sur ces rencontres virtuelles, mais il demeure important pour le couple de garder un lien avec ces enfants.

Lorsque voyager de façon sécuritaire sera de nouveau possible, Martin souhaiterait retourner visiter les jeunes, pour reprendre où il avait laissé les fois précédentes : organiser des repas pizza, jouer au soccer à l’extérieur et emmagasiner davantage de souvenirs.

Il faut savoir qu’à cet endroit, les professeurs viennent de partout dans le monde, tout domaine confondu. Il s’agit d’une avenue qui intéresserait énormément les « parrains », lors d’une éventuelle visite : partager leur savoir et aller enseigner la musique pour Martin, et l’informatique pour Christopher.

En attendant de pouvoir réaliser ce rêve, les enfants sont équipés pour pouvoir visionner les vidéos de Martin Théberge et écouter ses chansons. Ils se font un plaisir de découvrir la langue francophone au travers de sa musique!

Parlant de la musique de Martin, restez à l’affût! Son album verra le jour au printemps, et si tout se passe bien, vous pourrez le retrouver en salle cet automne!

Pochette de l’album à paraître / Crédit: Jean-Charles Labarre

Suivez-le sur Facebook pour rester à l’affût de ses projets.

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