16 novembre 2019. Dee Joyce débarque à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, valises en main, prêt à venir conquérir le marché canadien avec sa musique. Il laisse derrière lui sa famille, en France, pour venir concrétiser un rêve de gamin : vivre à Montréal.
Rapidement, il tombe amoureux de la ville et des grands espaces. Il va à la rencontre des Montréalais, découvre la ville sous toutes ses facettes, et surtout, il consomme local. Cerise sur le gâteau, Dee Joyce signe avec PUR Records, qui compte plus d’un million de ventes numériques et physiques, ainsi qu’avec la multinationale Believe, le plus important distributeur de musique indépendante au monde. Tout pour convaincre le l’auteur-compositeur-interprète qu’il a fait le bon choix pour sa carrière et son quotidien, en traversant l’Atlantique.
13 novembre 2020. Dee Joyce présente au public son premier EP intitulé Wine Up. Une musique pop urbaine, qui peint le portrait parfait d’une influence musicale nord-américaine. « J’ai toujours été fasciné par la musique nord-américaine. Un peu comme Michael Jackson, Usher, Jason Derulo, je voulais faire des chansons qui me permettraient de danser, chanter. » m’explique-t-il au bout du fil.
L’appui de sa famille
Plus jeune, les parents de Dee Joyce étaient réticents à l’idée que leur fils fasse de la musique. C’est bien connu, il s’agit d’un milieu incertain, voir précaire. Son oncle en pensait autrement, et c’est la tape dans le dos qui l’a propulsé vers la concrétisation de ses projets. C’est sans surprise qu’il est maintenant très heureux de voir son neveu réalisé son rêve au Canada. « Il est très très fier et m’encourage depuis toujours. Plus jeune, dans ma famille, faire de la musique c’était pas quelque chose d’idéal. […] Quand j’ai commencé à m’intéresser à la musique, à l’âge de 13 ans, il m’a tout de suite pris sous son aile pour me donner de la positivité et de la confiance. » me confie Dee Joyce. Après l’avoir vu plusieurs fois à la télévision, notamment à La France a un incroyable talent, ainsi qu’après l’avoir entendu sur plusieurs stations de radio, sa mère s’est résignée, et a bien compris que la musique était là pour rester dans la vie de son enfant. Le chanteur peut désormais compter sur l’appui et l’amour de sa maman pour suivre son rêve de percer sur le marché nord-américain. Bien qu’elle craignît que son fils parte faire de la musique sur un autre continent, elle accepte désormais la réalité et encourage son fils dans ses démarches. La façon que le chanteur avait de me parler de sa famille, c’était extrêmement touchant.
Tel que mentionné un peu plus haut, Dee Joyce vient tout juste de lancer son premier EP. Vous aurez compris qu’il s’agit d’un projet réalisé en pleine pandémie, alors que la planète entière fait face à des contraintes et une réalité surnaturelle. Bien qu’il apprécie pouvoir travailler en studio et collaborer étroitement avec ses partenaires musicaux, pour Wine Up, l’auteur-compositeur-interprète n’a eu d’autres choix que de travailler ses pièces à distance, avec l’équipe de production. Malgré qu’il ait trouvé cela difficile comme procédé distant, il est somme toute satisfait du résultat et aurait voulu que son EP voit le jour nulle part ailleurs qu’ici. Beaucoup de fierté émanait de sa voix, lorsqu’il me parlait de son travail effectué à Montréal ces derniers mois.
Des projets pour 2021 ?
Ce n’est quand même pas la pandémie qui freine les rêves et les envies du chanteur. Effectivement, Dee Joyce se plonge encore et toujours dans l’écriture de nouvelles pièces, et pour 2021, nous pourrions sans doute entendre du nouveau matériel. Ce sera une continuité de ce qu’on connaît déjà avec Wine Up, mais avec un son plus assumé et une identité musicale plus affirmée, selon ses dires.
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