Si vous êtes de ma génération, Mirianne Brûlé a fait partie de votre paysage télévisuel dans vos jeunes années, avec son rôle de Sélina dans Ramdam. D’autres l’ont peut-être connu dans les populaires émissions Trauma, 30 vies ou même Destinées! Dans tous les cas, on s’entend pour dire que Mirianne est une actrice méga talentueuse qu’on souhaite voir encore et encore dans nos télévisions. Dans les derniers mois, elle a aussi collaboré pour le blogue TPL Moms, où elle nous partageait sa perception de la maternité. Mais aujourd’hui, pour notre tête d’affiche, ce qui nous intéresse, c’est Mirianne la voyageuse! C’est un secret pour personne: l’actrice Québécoise vit dorénavant la « pura vida » avec son copain et son bébé de dix mois, à Tamarindo, au Costa Rica! À voir les sublimes clichés qu’elle publie sur ses réseaux sociaux, c’est logique que ce soit la première personne à qui on a pensé pour notre tête d’affiche de juillet, sous la thématique des VACANCES!
10 questions à Mirianne Brûlé
1) On le sait tous, depuis quelque temps déjà, tu as ton chez-toi, au Costa Rica, où tu as rencontré ton amoureux. Est-ce que ça t’arrives de te sentir en vacances, malgré ton quotidien et la routine?
« Je dirais que oui. Ce qui fait «vacances» pour nous autres les Québécois, c’est la chaleur qui est constante, le set up… La mer, habiter à la mer… Aller à la plage presque tous les jours, aller voir les couchers de soleil presque tous les jours également, se baigner dans la piscine presque tous les jours… Ça, pour moi ça fait «vacances», parce que c’est pas quelque chose qui est normal dans ma vie quotidienne à Montréal. Donc oui, ça m’arrive de me sentir en vacances, faire des barbecues les fins de semaines… Alors oui, ça arrive! »
2) Ton amoureux est propriétaire de l’Ohana Poke à Tamarindo, où tu travailles et l’aide à plusieurs niveaux. Si on oublie la situation actuelle avec la pandémie, en temps normal, c’est comment d’y servir des touristes Québécois? Y retrouves-tu un petit sentiment familial?
« C’est super le fun. Je prenais beaucoup de plaisir. C’est sûr qu’avec mon bébé je travaille moins, en fait, je travaille presque pas. Mais, j’y vais quand même souvent. Avant la pandémie, on recevait énormément de touristes québécois. Moi, ça me faisait toujours plaisir. On avait un petit drapeau du Québec sur le comptoir! Les gens des fois me reconnaissaient. Ce qui était trippant aussi, c’est que je faisais quand même des posts et de la publicité sur Instagram du Ohana Poke et il y a des Québécois qui sont venus au Ohana Poke juste parce qu’ils ont vus mes posts! Ça, je trouvais ça toujours ben trippant de faire un lien avec les Québécois ici à Tamarindo. Ils sont toujours sympathiques… C’est toujours le fun! Le plaisir quand on sert des Québécois, c’est de parler ma langue, parce que je la parle pas souvent. Alors oui, ça recréer un petit sentiment d’être à la maison. »
3) Tu as encore un pied-à-terre ici, au Québec. Sont-elles là, les vacances, pour toi?
« Non, pour moi le Québec ce sera toujours ma maison. C’est où j’habite, c’est d’où je viens. C’est ma famille, mes amis. C’est tout ce que je connais depuis toujours. C’est pas des vacances, au contraire. Je veux y retourner pour retravailler éventuellement. Mon bébé a 10 mois. Le but ce serait d’y retourner cet été… On aimerait faire 6 mois – 6 mois. Mais là, c’est sûr qu’avec la pandémie, ça change tous nos plans… »
4) Vous êtes parents de la belle petite Camila, qui d’après moi, vit sa « best life » en grandissant au soleil, à la plage et en pouvant trouver le contraste opposé au Québec! Au Costa Rica, vous vivez simplement, avec l’essentiel. Ici, on est beaucoup plus matérialiste et nous avons un mode de vie plus chargé. Qu’est-ce que tu aimerais qu’elle apprenne de votre réalité?
« C’est sûr que c’est une vie qui est beaucoup plus centré sur la nature. J’ai toujours été quelqu’un qui trippait sur la nature, les voyages, s’émerveiller devant les petites choses de la vie. Donc oui, vivre plus au rythme de la nature… On est toujours dehors, on la laisse découvrir, elle rampe… Je la laisse ramper à la plage, elle peut manger du sable si elle veut! (rires) Je ne suis pas freak avec ces choses-là. Alors c’est ça, vivre avec la nature, je trouve que c’est une des plus belles expériences qu’elle peut avoir. Il y a beaucoup d’animaux aussi ici. Quand il y a des singes, je m’arrête et je lui montre… « Regarde les singes, les oiseaux… » Ça, je trouve ça trippant! Elle n’a pas besoin de 1000 jouets. On n’a pas plein de jouets comme sûrement on aurait au Québec… On n’a pas besoin d’autant de confort à l’intérieur… Au Québec, c’est sûr qu’on a besoin de confort, on passe la moitié de l’année en-dedans. J’espère qu’elle va pouvoir s’imprégner de ça et des différentes cultures parce qu’ici, on est entourés d’expat qui viennent d’un peu partout dans le monde. J’ai des amies qui sont allemandes, des amies qui viennent des États-Unis, des Européennes et d’autres d’ici, du Costa Rica. C’est un beau mélange de cultures. Je sais pas, elle est toute petite encore, mais éventuellement, peut-être que ça aussi, ça va imprégner son éducation. Certainement qu’elle va parler plus qu’une langue : elle va parler français, espagnol et probablement anglais parce que je communique en anglais avec mon copain. »
5) Pour plusieurs, Tamarindo est une destination vacance incontournable. Toi, ta définition de vacances en famille, maintenant, c’est quoi?
« Je dirais qu’en ce moment, mes vacances en famille, c’est de me retrouver avec ma famille. Ils me manquent énormément, on se voit pas souvent. Mes parents sont venus en mars. Malheureusement, ils sont venus juste avant la pandémie donc ça a complètement changé notre voyage. Mais pour moi, les vacances, c’est de me retrouver avec ceux que j’aime, parce que j’ai pas la chance de les avoir près de moi. Donc, d’aller justement au Québec, au chalet de mes parents, avec ma sœur… ma sœur qui a un bébé!!! Donc oui, je dirais que du temps en famille, c’est ça pour moi les vacances. Y’a aussi qu’une maman, ça nous aide avec le bébé, ça fait de la bonne bouffe maison… Pour moi ça crée un sentiment de confort, d’appartenance. »
6) Si tu avais un spot en particulier à suggérer à nos lecteurs, dans ton petit coin de paradis, ce serait où et pourquoi?
« Bon. Bien sûr, il faut absolument aller manger au Ohana Poke au Mercadito de Tamarindo parce que c’est un restaurant extraordinaire tenu par des propriétaires ô combien sympathiques! (rires) Dans mon coin, Tamarindo, c’est comme un petit village hyper touristique. C’est sûr que moi, j’ai mes endroits favoris. Pour aller voir le coucher de soleil, je dirais le Nogui’s, qui est comme un petit restaurant en bord de plage que j’adore! Sinon, il y a le Pico Café que j’aime beaucoup aussi. Mais si on parle de spot, y’a tellement, mais tellement d’endroits au Costa Rica! Les plages, c’est l’attraction principale. Il y a le volcan Arenal. Sinon, il y a des plages aux alentours : Playa Mina, Playa Penca, Playa Conchal, qui sont tous des coups de cœur pour moi. C’est difficile de répondre à cette question-là car il y a beaucoup des spots intéressants… Et je n’ai pas tout vu encore! J’ai pas exploré tout le Costa Rica. J’ai déjà visité, mais je ne connais pas tout tout tout encore. Ça va venir! »
7) Le mode de vie que tu mènes maintenant est complètement différent d’avant! Qu’est-ce que la vie en Amérique centrale t’a apprise?
« La pura vida! C’est une expression qu’ils disent tout le temps ici… Qui dit «vie pure». Mais ça veut dire relax. C’est un autre beat de vie. C’est complètement différent. C’est beaucoup plus tranquille. Personne n’est pressé. Pas d’agenda comme au Québec. Pas mille activités. On n’est pas booké d’avance. Tsé au Québec, si on fait un souper, on le planifie avec les amis peut-être deux semaines à l’avance parce que tout le monde travaille, tout le monde a des occupations, des familles. Ici, c’est beaucoup plus spontané : « Hey qu’est-ce que tu fais tantôt? » C’est difficile à expliquer, mais ça se répercute dans tout. Il y a moins de règlements, c’est moins encadré qu’au Québec. Ça a ses bons côtés et ses moins bons côtés. Parfois, ça me manque vraiment, l’organisation du Québec. C’est moins organisé ça c’est sûr, mais ça permet une plus grande liberté peut-être, quand c’est moins structuré… C’est plus flou. Donc je dirais que c’est ça que ça m’a appris… Comme on disait un peu plus tôt, de vivre avec moins de chose, moins de confort à l’intérieur. Au début, ça me manquait beaucoup, c’est confrontant. Exemple : je n’ai pas de divan, je n’ai pas de bain… Tous les meubles qu’on a ne sont pas à nous, parce qu’ils étaient déjà fournis avec l’appartement. C’est pas design, ce n’est pas joli comme moi j’aimerais que ce soit. Mais on a fait ce choix-là parce que ça coûte beaucoup moins cher et l’endroit, l’environnement à l’extérieur, est fabuleux! C’est juste une façon de voir la vie différente. Pour moi, c’est tout un clash. Avant d’habiter au Costa Rica, j’habitais dans une grosse maison à Saint-Bruno-de-Montarville, en banlieue de Montréal. Trois étages, 5 chambres à coucher. C’est autre chose, complètement! Je dis pas que j’aime mieux un plus que l’autre, mais c’est différent. »
8) Vous faites quoi comme activités, autant au quotidien que pour vous divertir occasionnellement? As-tu des choses à nous suggérer?
« Comme mon copain travaille, moi je suis à la maison avec le bébé en ce moment. On a assez une routine quotidienne qui se ressemble. J’adore prendre des marches avec la poussette, à la plage, bien sûr! Aller me baigner dans la mer avec ma petite cocotte… On a des spots où il y a des petites piscines naturelles qui sont formées par les roches à Playa Langosta. Donc je vais là en voiture, des fois, je rejoins des amis. On se baigne et on profite de la mer. C’est génial pour les bébés parce qu’après ça les bébés sont super fatigués et dorment très bien (rires). Sinon, comme je disais, on aime beaucoup faire des barbecues entre amis… Changer de décor aussi. Moi, j’aime beaucoup sortir de Tamarindo, parce que c’est une petite ville. Normalement, c’est bondé de touristes. Alors chaque dimanche (journée de congé de mon chum), s’il me demande « Qu’est-ce que tu aimerais faire? » et je lui dis tout le temps « Sortir de Tamarindo! » parce que c’est étouffant par bout une ville touristique. C’est remplis remplis remplis de monde! Bon, évidemment, là, c’est complètement autre chose! Je dirais que c’est une ville fantôme. Mais j’aime ça faire des petites escapades aux alentours. Des roadtrips! J’adore les roadtrips. Je l’ai dit aussi, mais on va toujours voir les couchers de soleil, prendre un petit 5 à 7… Ça me fait toujours plaisir de partager ça avec mon amoureux, des amis et mon bébé! »
9) Qu’as-tu apprise de la culture au Costa Rica?
« Encore une fois, la pura vida! Une culture qui s’en fait un petit peu moins que nous, plus relax, qui aime profiter de la vie. Ils ont une culture aussi très familiale. Ils sont solidaires les uns avec les autres dans leur famille. »
10) Worldwide, si tu avais une destination où tu aimerais mettre les pieds, ce serait où et pourquoi?
« J’adore voyager. Ça me manque beaucoup. Ça fait drôle à dire parce que j’habite dans un autre pays, mais habiter dans un autre pays, ça ne veut pas dire voyager! On avait prévu d’aller en Argentine. Mon copain est Argentin et sa famille est là-bas. On devait partir trois semaines au mois de mai. Donc c’est sûr que ça, c’est une destination qui m’attire énormément et qui fait partit de nos prochaines destinations. On a des billets donc il faut juste remettre le voyage. Sinon, on parle de l’Espagne! Comme on est des trippeux de bouffe et de bons vins, l’Espagne nous attire. J’ai jamais voyagé en Espagne, j’ai déjà fait un arrêt à Barcelone mais j’ai jamais exploré. Donc, je dirais que ce seraient nos deux prochaines destinations! »