Musique

Un premier extrait pour Martin Théberge

Par un beau samedi matin d’avril en confinement, un rayon de soleil valsait sur mon bureau. Faut croire que le soleil s’est transporté jusque dans les ondes cellulaires, et a donné le ton à la jasette que Martin Théberge et moi avons eu. J’ai découvert un gars tellement vrai, décontracté, easy going… On a parlé du maudit coronavirus, de trucs plus personnels, d’expériences passées, mais surtout, de son nouveau projet musical! Et guess what? Je vais te présenter son projet drette là! Ready? On part!

Premièrement, faut que tu saches que Martin pop pas de nul part. Nenon! Ça fait des années qu’il est dans le milieu. Que ce soit à travailler avec Lucille Dumont (grande dame de la chanson) durant une dizaine d’années ou même Benoît Sarrasin (Isabelle Boulay, Marc Hervieux, et j’en passe)… ou être à la barre d’une émission de radio francophone dans la grande région d’Ottawa durant 3 ans; Il a toujours baigné dans la musique et le monde culturel! Martin a plusieurs concours et expériences derrière la cravate, en passant par des spectacles aux côtés de Marie-Ève Côté (Star Académie) ou même en faisant une première partie pour Véronic DiCaire! Tu comprendras donc qu’en ce moment, mettre sur pied son propre projet musical, c’est un rêve qui se réalise pour lui. Il qualifie ça comme étant « son retour » , et j’ai bien l’impression qu’il va rester!

Un premier album

Avec l’aide de Benoît Sarrasin pour le choix des chansons, les arrangements et l’orchestration, Martin Théberge proposera bientôt au public un album de 13 chansons reprises. Toutes des pièces, qu’on peut qualifier de plaisirs coupables, qu’on revisite différemment. « Je voulais y aller avec des trucs connus, mais qui avait été fait il y a longtemps. » C’est plus d’une centaine de partitions qui ont été analysées pour faire la sélection des 13 titres qui composent le projet final. « Benoît disait tout le temps qu’on peut reprendre n’importe quelle chanson, mais il faut la refaire à notre façon à 100%. Il a un beau style au piano. Il défait les chansons, pour les refaire. […] Il va changer le tempo, il va y aller plus mollo, plus senti, plus proche de ce que moi je fais. » Parmi les tounes qui ont été retenues, on pourra entendre notamment Le garçon triste initialement de Carla Bruni, Le monde où je vais par Mario Pelchat, du Daniel Bélanger et du Sylvain Lelièvre, pour ne nommer que ceux-là. Outre Benoît Sarrasin au piano, quelques musiciens ont aussi collaboré au projet: « L’Orchestre symphonique de Montréal, l’Ensemble Contemporain de Montréal et l’Orchestre de chambre… C’est ces musiciens-là qu’on a été cherché et avec qui on a travaillé. » C’est donc un quatuor à cordes, issu de ces grands ensembles, qui fait la musique de l’album. En gros, faut s’attendre à un son doux, sincère et retenu: « Comme si on avait été dans un appartement et qu’on voulait pas déranger les voisins. » C’est un peu la ligne directrice qu’a emprunté l’interprète.

Pour les curieux qui se demandent si un jour, on entendra des compositions originales de la part du chanteur, voici sa réponse: «Je ne suis pas auteur-compositeur, ça me prendrait 30 ans écrire quelque chose! »

Si la pandémie pouvait finir, Martin pourrait enfin terminer la réalisation de son album, au studio Piccolo. En attendant de pouvoir mettre la main sur sa musique, une première vidéo a été publié sur sa page Facebook. Il s’agit de sa version de Tous les cris, les S.O.S., filmée à Big Island, Hawaï, par Movik Productions (Bruno Labrie, Mélissa Ouimet). La crainte s’était un peu emparée du chanteur, avant de mettre en ligne son clip « J’avais peur de la mettre. Tout le monde me disait: la vidéo est prête, c’est quoi t’attends? ». Comme il m’avait mentionné voir son projet comme étant son retour à la musique, je lui ai demandé si sa crainte, c’était parce qu’il avait l’impression qu’en publiant, c’était « ça passe ou ça casse ». « Oui! Faut dire qu’on a mis beaucoup de temps, d’énergie, beaucoup de sous. On a peur de la réaction hein. C’est la première (chanson). On se dit: est-tu assez forte? J’aurais refait ma voix mille fois. Moi, j’étais habitué de faire des grosses notes. […] Donc plus retenu, plus petit, la lumière tamisée en studio à dix heures et demi le soir… Ça, j’étais moins habitué. Mais oui, ça fait un peu peur. Ça va faire encore peur à la deuxième et la troisième. […] Je me suis attaqué à une grande chanson quand même. […] Je suis ben ben peureux! » Eh bien, faut croire que ça a passé, et non cassé; Puisqu’en quelques jours, la vidéo a dépassé 1 million de visionnements!

Le vidéoclip que je te parle a été tourné en février 2020, alors qu’une nouvelle amitié est née. « Bruno c’est devenu comme mon petit frère. […] C’est un gars hyper talentueux! […] Et Mélissa a un œil incroyable. Sans elle, ça aurait pas été pareil! […] Elle a été là comme une amie, comme une sœur. […] On a passé 10 jours à Hawaï pour tourner ça. C’était un beau trip de gang! » En mai prochain, Martin, son conjoint ainsi que les amoureux de chez Movik Productions devaient s’envoler pour Londres, question de tourner Dis tout sans rien dire. Évidemment, c’est partie remise! Mais, on peut se réjouir à l’idée qu’on pourra voir un clip pour chaque chanson sur l’album. Selon l’interprète, ça permets au public de mieux imager les chansons et les émotions. « Mon but, c’est vraiment une chanson, une vidéo! »

Un homme engagé, en personne comme sur le web

Au cours de ses précédents voyages, de l’Inde au Sri Lanka et de la Thaïlande au Vietnam, Martin s’est découvert l’envie d’aider et de s’impliquer. « Y’a un gros côté de moi qui est très engagé. Engagé dans des causes humanitaires, engagé avec des enfants orphelins en Thaïlande. […] Y’a eu un gros tsunami; Moi je m’occupe d’enfants là-bas. » Tu auras deviné que Martin, c’est quelqu’un qui a le cœur sur la main. Il a envie d’aider, de faire du bien aux gens. Ça m’amène à souligner à quel point ce chanteur-là fait de la musique pour les bonnes raisons. « Je fais vraiment ça pour le public. C’est pas pour faire des sous ou des grosses tournées de spectacles. […] C’est vraiment pour faire plaisir au monde; aux gens qui vont l’apprécier, l’écouter. »

« Je le trouve plate le moule » m’a-t-il souligné, en m’expliquant sa vision pour son projet musical. Il souhaite s’établir sur le web, pour toucher un plus grand nombre de personnes qu’en salle de spectacle et ainsi faire les choses à sa façon. L’idée de se produire devant public n’est pas écartée, mais ça ne fait pas parti de ses plans à court terme. « Les spectacles, pas toute suite. Éventuellement, peut-être. Mais c’est beaucoup d’organisations. » Pour le moment, il désire pouvoir créer du contenu de qualité pour faire du bien aux gens dans leur quotidien. « Les gens pourraient partir ça sur leur écran le matin, et jouer 5-6 de mes vidéos. »

Un premier extrait

À compter du 17 avril, la chanson Tous les cris, les S.O.S. sera disponible en téléchargement. Si ce n’est pas déjà fait, je t’encourage à suivre Martin Théberge sur toutes ses plateformes pour ne rien manquer!

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2020-04-17T00:00:00

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jusqu’à

Tous les cris, les S.O.S. disponible en téléchargement sur toutes les plateformes numériques.



En collaboration avec Manon Monosiet.

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